Noyau historique de la ville formée au Moyen Âge autour du château du vicomte et de l’abbaye Saint-Martial, la Ville Haute offre aujourd’hui un paysage urbain varié composé de maisons traditionnelles à pans de bois, d’édifices classiques et modernes.

Étape
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Lycée Gay Lussac

Lycée Gay Lussac

Cet ancien collège de Jésuites a été construit en deux temps, sous Louis XIII puis Louis XV. Sa façade principale classique du XVIIIe a été dessinée par l’architecte limousin Joseph Brousseau.

Eglise Saint-Pierre-Du-Queyroix

Cette église à quatre nefs fut construite aux XIIIe et XIVe siècles. Restauré en 2013, un très beau vitrail datant en partie du XVIe siècle représente la Dormition de la Vierge. La richesse du mobilier témoigne de l’histoire des pratiques religieuses.

Le site Saint-martial / la Place de la République

Sous la place de la République aménagée dans les années 60, une vaste crypte archéologique présentant les traces d’une nécropole antique, le tombeau de saint Martial et les vestiges
de l’immense abbaye Saint Martial qui rayonna dans l’Aquitaine médiévale.
Visites guidées organisées par l’Office de tourisme.

La rue Jean Jaurès

Percée entre les deux Guerres pour ouvrir le centre-ville, cette rue commerçante est bordée d’immeubles représentatifs du style Art déco. Plusieurs ont reçu le label Patrimoine du XXe siècle.

La rue du Consulat

Dans cette rue qui compte de belles demeures bourgeoises, se trouvait le siège des consuls qui administraient la ville. Au n°15, est conservée la façade de la maison natale du chancelier d’Aguesseau (1668-1751).

La cour du Temple

Cette cour privée dessert de riches demeures dont les escaliers et colonnes en granit traduisent avec sobriété l’esprit Renaissance. À noter : le pavage en tessons de gazettes (boîtes en terre utilisées dans la cuisson de la porcelaine).

L’Église Saint-Michel-des-Lions

Avec son clocher de style limousin dont la flèche est surmontée d’une boule de cuivre, cette belle église-halle (XIVe et XVe siècles) abrite la châsse reliquaire de saint Martial. Deux lions antiques gardent l’entrée, place Saint-Michel.

La place du Présidial

Cette place est entourée de plusieurs édifices publics et privés des XVIIe, XVIIIeet XIXe siècles (Présidial, hôtel Maledent de Feytiat et Intendance). Elle était sous l’Ancien Régime, le quartier administratif et judiciaire de Limoges.

L’Hôtel Maledent

En contrebas de l’église Saint-Michel-des-Lions, cet ancien hôtel particulier fut occupé par la famille Maledent de Feytiat, trésoriers de France. Avec sa cour à galerie ouverte et son portail classique à colonnes, il évoque l’architecture civile de province au XVIIe siècle, influencée par la Renaissance.

La place fontaine des barres

Au cœur d’un îlot rescapé des démolitions du début du XXe siècle, cette place a gardé sa forme médiévale triangulaire. À l’origine, simple bassin en granit recouvert de barres, la fontaine a été surmontée d’une pyramide au XVIIIe siècle.

La place Denis Dussoubs

Aménagée au XVIIIe siècle à l’emplacement d’une porte médiévale, cette ancienne place royale offre une architecture homogène en brique. Elle doit son nom au républicain mort sur les barricades en 1851 pour la défense de la République.

Le musée national Adrien Dubouché

Créé en 1845, le musée national Adrien Dubouché, Cité de la Céramique Sèvres & Limoges, entièrement rénové en 2012, conserve plus de 16 000 pièces représentatives des arts du feu. Il possède la collection publique la plus importante au monde de porcelaine de Limoges.

Le jardin d’Orsay

Ce jardin a été créé par l’intendant Boucher d’Orsay au XVIIIe siècle. Ses vastes terrasses ombragées couvrent les vestiges de l’amphithéâtre d’Augustoritum, l’un des plus vastes de la Gaule romaine.

La place d’aine

Voulue par l’intendant du roi, Nicolas d’Aine, à l’emplacement d’une des portes de la ville, cette place est bordée au nord par un alignement d’immeubles du XVIIIe siècle pourvus d’arcades en rez-de-chaussée, à l’est par des immeubles construits après un incendie en 1864 et à l’ouest par le tribunal.

La place de la Motte

La motte aujourd’hui arasée abritait du Xe au XIIIe siècle le château du vicomte de Limoges. Les vastes halles, construites en 1889, à charpente métallique sont inspirées par les principes architecturaux de Gustave Eiffel. 328 panneaux de porcelaine de grand feu décorent l’édifice, ce bel exemple de porcelaine architecturale.

Le quartier de la Boucherie

Depuis le XIIIe siècle jusqu’au XXe siècle, le quartier a été habité par les bouchers et marqué par leur vie sociale et professionnelle. Au n°36, la maison de la Boucherie évoque l’activité de cette corporation. Épargné par les démolitions au XXe siècle, le quartier s’anime lors de la Frairie des Petits Ventres au mois d’octobre.

Chapelle Saint-Aurélien

Bâtie par la corporation des bouchers en 1475 cette chapelle privé abrite derrière un beau retable baroque, les reliques de Saint-Aurélien deuxième évêque de Limoges et patron de la confrérie des Bouchers. En façade, une croix du XVIe siècle provient du couvent des Carmes.

La Bibliothèque francophone multimédia

Signée par Pierre Riboulet, la Bibliothèque francophone multimédia a été inaugurée en 1998. L’ancien hôpital du XVIIIe siècle est relié par un jardin d’hiver à une architecture de verre orientée selon le plan de la ville antique. Les fouilles archéologiques ont révélé une mosaïque exposée à l’intérieur du bâtiment.

L’Hôtel de ville

Le majestueux hôtel de ville inauguré en 1883 s’élève à l’emplacement de l’ancien forum antique. Sur un soubassement en granit, la façade principale en calcaire mêle les styles Renaissance et Louis XIII. Les toitures d’ardoise distinguent trois corps de bâtiments dominés par un campanile.

Conservatoire Lachaniette

Un parcours de visite libre présente les différentes facettes de la création porcelainière. Les savoir-faire acquis depuis des siècles côtoient des réalisations contemporaines issues des grandes manufactures ou de petits ateliers de créateurs.

Maison du Peuple

Inaugurée en 1936, la maison du Peuple est un lieu mis à la disposition des syndicats et du monde associatif par la ville. Elle est labellisée patrimoine du XXe siècle et témoigne de l’histoire sociale
urbaine.

Pavillon du verdurier

Cet ancien pavillon frigorifique inauguré en 1920 a été conçu par Roger Gonthier, architecte de la gare. Le décor de mosaïque évoque l’Art nouveau tandis que la géométrie des lignes et l’usage du béton armé rattachent l’édifice au style Art déco.

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