Le château de Rochechouart - Destination Limoges

Le château de Rochechouart s’élève sur un site géologique remarquable : le cratère d’impact d’une météorite tombée il y a environ 214 millions d’années. Les pierres impactites (roches terrestre modifiées par l’impact) ont été utilisées dans sa construction.

Musée départemental d’art contemporain © JL_Kokel-CRTNA

Un château qui en impose

Dressé sur un promontoire rocheux de brèche, témoin d’une météorite tombée il y a plus de 200 millions d’années, Rochechouart impressionne par l’allure fière et majestueuse de ses murailles et de ses tours audacieusement élevées en surplomb de la Graine.

Musée Rochechouart ©Haute-Vienne Tourisme – Laetis-CRTNA

L’histoire du château

Déjà occupé à l’époque gallo-romaine, puis par un oratoire fondé en 805 par Roger, comte de Limoges, le site va accueillir l’imposant château fort, témoin de la puissance de ses bâtisseurs. Au Xème siècle, l’éclatement du comté de Limoges favorise l’émergence de vicomtés, dont celle de Rochechouart et de sa maison, née du mariage d’Aymeric 1er, frère du vicomte de Limoges, avec Eve d’Angoulème. De ce fait, elle sera l’alliée de Richard Cœur de Lion lors du conflit franco-anglais. Du premier château jusqu’au XIIIème siècle, l’on sait peu de choses : sans doute une simple tour au départ, puis une enceinte plus conséquente à côté d’un couvent, premier noyau d’un bourg qui deviendra important. La Guyenne est rattachée à la France en 1259 et les derniers Aymeric fortifient Rochechouart qui, transformé aux XIVème et XVème siècles, résistera aux assauts des Plantagenêt et du prince Noir jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans.

Le château est devenu aussi le siège de la sous-préfecture de Rochechouart et abrite un musée d’art contemporain où les œuvres exposées prennent harmonieusement appui sur la dimension historique du lieu.

Le musée d’art contemporain

Depuis 1985, le château accueille le musée d’Art contemporain du département.
Le paysage, l’histoire et l’imaginaire sont les trois grands thèmes qui ont présidés à la création de cette institution par le Conseil général de la Haute-Vienne. Dans un bâtiment remarquable du XVe siècle, le dialogue entre patrimoine et création a permis la constitution d’une collection d’art contemporain exigeante ainsi que la réalisation d’œuvres plus spécifiques au lieu.

En 1989, avec la constitution du fonds Raoul Hausmann (fort de 600 œuvres, et de nombreuses archives) le Musée a trouvé avec le célèbre Dadaïste sa figure tutélaire.